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Posted By: Lector

Posted On: Jan 20, 2007
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Y Bolivia tiene alguna esperanza de crecer asÍ?


chile-comercio 20-01-2007


Intercambio comercial chileno creció 31 por ciento el 2006


El intercambio comercial de Chile sumó 92.540 millones de dólares durante el 2006, un 31 por ciento más con respecto al 2005, informó hoy el Servicio Nacional de Aduanas.

Durante el año pasado, tanto las exportaciones (57.626 millones de dólares) como las importaciones (34.914 millones) alcanzaron los montos más altos de los últimos siete años, precisó un informe de ese organismo.

Por zonas geográficas, los mayores incrementos del intercambio correspondieron a América (40 por ciento), Asia (30) y Europa (24).

Respecto del destino de las exportaciones chilenas en noviembre, las ventas a Europa crecieron un 42 por ciento, las dirigidas a Asia un 31 por ciento y a América un 25 por ciento.

En cuanto al origen de las importaciones, los mayores crecimientos en el 2006, respecto al 2005, fueron desde Corea del Sur (51 por ciento), EEUU (44), Brasil (27), Japón (25) y Holanda (19).



Terra Actualidad - EFE




Posted By: Lector

Posted On: Dec 21, 2006
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Presidente Evo a favor del aumento de la coca!!

Embajador EEUU cuestiona plan de Morales de legalizar más coca
Associated Press
LA PAZ - El embajador de Estados Unidos cuestionó el miércoles la decisión del presidente Evo Morales de ampliar los cultivos legales de coca de 12.000 a 20.000 hectáreas y pidió al mandatario aprobar políticas "que bajen y no aumenten ese cultivo".

"Nadie se opone al uso tradicional (de la coca), el hecho simple es que la coca excedente siempre se volverá cocaína", dijo el embajador estadounidense, Philip Goldberg, dos días después de que el mandatario anunciara su decisión de ampliar la superficie de cocales legales.

Goldberg dejó en claro la política de su gobierno durante la firma de un convenio de cooperación con Bolivia en materia de lucha contra las drogas. El monto previsto para la gestión 2006-2007 es de 34 millones de dólares, 25% menos que en 2005.

Sin embargo, el diplomático reconoció "los esfuerzos" del mandatario de reducir los cultivos en exceso de manera pacífica.

Morales logró reducir este año 5.000 hectáreas del arbusto, el cupo mínimo que prevé la ley, sin mayor resistencia de los cultivadores. No obstante, dos campesinos fallecieron en noviembre cuando emboscaron a una patrulla que destruía cocales en un parque nacional.

Según el Departamento de Estado de Estados Unidos hasta fines de 2005 había en Bolivia 26.500 hectáreas de cocales de las que 12.000 son legales y están destinadas a usos medicinales y alimenticios.

Goldberg, advirtió desde su llegada en septiembre que Estados Unidos está cada vez más preocupado por el incremento de los cultivos "ilegales", pues tiene la seguridad de que más del 90% de ellos va a la producción de cocaína.

Morales se propone industrializar la coca excedente para elaborar infusiones con apoyo de Venezuela.

El canciller David Choquehuanca dijo el martes que el gobierno boliviano no tiene que consultar con nadie sobre su política antidroga.



Posted By: Orson chileno

Posted On: Nov 5, 2006
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para Piedra o huevón pedro

Orson chileno

Pedro=piedra=duro=tonto=HUEVÖN!!!

Indito acomplejado,Orson no es rey de huevones;es patriota y como patriota primero ,segundo y tercero CHILE!!
CHILE GRANDE!!!
Sigue esperando el mar,ten esperanza indito!En algunos miles de años,cuando no estemos ,mis descendientes irán a nuestra reserva o espacio de reserva vital,hoy tu paisito y tus descendientes se irán a la selva!!

Orson chileno

VIVA CHILE GRANDE!!!


Posted By: MAXIMO CHILENO

Posted On: Nov 3, 2006
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SALUDOS DESDE BURDEOS

Miles de bolivianos estan todavia prisioneros del trabajo forzado
Reportaje.- En el este boliviano, 3000familias indigenas viven en las haciendas privadas bajo condiciones similares al esclavaje. Estas "comunidades cautivas" emblema del gigantesco problema de tierras que heredo Evo Morales .

diario frances

REPORTAGE - Dans l'est de la Bolivie, 3000 familles indigènes vivent sur des haciendas privées dans des conditions proches du servage. Des «communautés captives» emblématiques du gigantesque problème de la terre dont a hérité Evo Morales.

Une trentaine de cahutes émergent de la forêt. De bois et de paille, entre rivière et collines, Itakuatia a des airs de paradis originel. Pourtant, dans ce petit bout de Chaco1, à cinq heures de Jeep de Camiri, la capitale pétrolière, guaranis et latifundiste2 jouent et rejouent un drame ancestral. Comme des dizaines d'autres communautés indigènes de l'est bolivien, les habitants d'Itakuatia vivent sur les terres d'une hacienda. Spoliés de leur territoire, endettés de père en fils auprès de leur karay (seigneur), harcelés par ses sbires, oubliés des autorités, les villageois n'ont d'autre choix que de vendre à vil prix leur force de travail. «On dit que nous sommes une 'communauté captive'... Je n'aime pas. Mais c'est quand même un peu ça, non?» Cornelio Jarillo ignore à quand remonte le funeste huis clos. «Mon père comme mon grand-père s'occupaient du bétail du karay, se souvient Don Cornelio. Jamais ils n'ont reçu un peso, jamais ils ne se sont plaints malgré les coups et les offenses. Ils avaient trop peur qu'on les jette dehors!»


Du soja partout

Payés en nature, facilement grugés, les villageois sont tenus par de prétendues dettes. «Chaque année, à Carnaval, le patron de l'hacienda fait les comptes. Comme par hasard, ses paysans n'ont jamais assez travaillé pour rembourser la nourriture qui leur a été fournie», explique Vicki Miller. La coopérante de la Croix-Rouge suisse (CRS, lire ci-dessous), qui soutient plusieurs communautés captives du Chaco, fait part de cas de ventes d'enfants à d'autres haciendas ou de fugitifs pourchassés dans tout le département.
Paradoxalement, la crainte de devoir abandonner leur terre natale est encore plus forte que l'envie de fuir. Jadis paradis des colons, le Département de Santa Cruz ne répertorie plus guère de terres inoccupées. Cinquante ans d'une «réforme agraire» dévoyée ont offert sur un plateau l'immense orient bolivien à une poignée de potentats locaux. Près de 80% de la surface distribuée l'a été à des exploitants possédant plus de 2000 hectares. Aujourd'hui, ces latifundistes touchent le gros lot avec le boom du soja – 80% de la surface agricole cruzeña – alors que les deux tiers des ruraux vivent sous le seuil de pauvreté.


«Les réunions m'ont réveillé»

A Itakuatia, les Chávez (!) préfèrent consacrer leur 20 000 hectares à une autre juteuse agro-industrie: la cacahuète. Magnanime, la famille en a quand même confié quelques centaines à ses manants. De préférence, un lopin à défricher, qui leur sera repris quelques années plus tard.
Margarita vient de l'expérimenter à ses dépens. Sans cesser d'écosser des pois, de sa voix monocorde, elle raconte son malheur d'avoir perdu, coup sur coup, son mari et son précieux bout de terre. «J'ai quand même semé sur une partie de mon chaco, mais la récolte ne me suffira pas», soupire la jeune veuve, entourée d'une myriade de bambins curieux. Sans le soutien de proches ayant migré vers la ville, elle aurait suivi leurs pas et cherché fortune à Camiri.
Don Cornelio, lui, ne quittera jamais Itakuatia. «Où irais-je?», interroge-t-il, en se tournant vers les collines avoisinantes. Mburuvicha (chef) du village depuis une dizaine d'années, il ne travaillera plus non plus pour son ancien patron. «Il a essayé de brûler ma maison parce que nous avions refusé qu'il détruise notre école», témoigne Cornelio Jarillo. C'était il y a à peine deux ans.
Des histoires comme celle-là, tout le village en bruisse. «Un jour, la femme du patron est venue me frapper chez moi: elle disait que je ne l'avais pas saluée», raconte Celso Mendieta. Mais, au dire du jeune maître d'école, la raison est tout autre: «Grâce à mes études, j'ai voyagé un peu, et je sais à quoi ressemble un titre de propriété. Un jour, j'ai demandé au patron de me montrer le sien... Je ne l'ai pas encore vu!» sourit Celso Mendieta.
Une insolence nouvelle sur une terre de peine et de labeur. Cornelio Jarillo fixe le tournant à la fondation, il y a huit ans, d'une section locale de l'Assemblée du peuple guarani (APG). Jusqu'alors isolées, une vingtaine de communautés situées en amont du río Parapetí se sont fédérées en Capitania, faisant renaître la tradition guarani. Don Cornelio insiste: «Les réunions nous ont réveillés. Maintenant, nous connaissons nos droits et nous voulons récupérer notre terre.»


La peur enracinée

Sous le regard acquiesçant de son épouse, le mburuvicha d'Itakuatia parle sans crainte. Ils savent pourtant que le karay viendra bientôt enquêter sur les motifs de la visite. Nous le croisons – le regard noir – dès notre départ pour Guaraca, la communauté voisine de quelques kilomètres.
Ici, malgré l'annonce de notre arrivée, aucun des chefs du village n'est au rendez-vous. Du bout des lèvres, Ricardo* accepte de nous recevoir chez lui et nous invite à partager la chicha, la bière de maïs. Le village est en fête, c'est la San Pedro. Personne n'est allé travailler pour Don Mario, leur propriétaire, grand producteur de maïs et de cacahuètes. Un dur. Un jour, il a fait abattre toutes les bêtes d'une famille guarani récalcitrante. Tous ont quitté Guaraca, nous glisse Ricardo.
En contrebas du village, des enfants lancent des pétards, et s'enfuient en se moquant de leurs titubants aînés. La chicha coule à flots, mais elle ne délie pas les langues. Ricardo se ferme à son tour. Nous quittons le village avant de lui attirer des ennuis.
Dans son siège tout neuf – aménagé à Camiri grâce à l'appui d'amis genevois de Vicki Miller – le chef de la Capitania ne cache pas ces difficultés. «Notre organisation est encore très fragile. La peur demeure ancrée. Dans certaines communautés, les menaces des propriétaires nous obligent à nous cacher pour tenir les réunions», admet Marcelino Robles.


Système en crise

Pour les Guaranis du Alto Parapetí, pourtant, comme pour l'ensemble des 3000 familles captives recensées, la vie n'est plus tout à fait la même. Sous la pression des mouvements indigènes et d'ONG, médias et gouvernement ont fini par admettre, début 2005, la survivance du travail forcée. Une effervescence peu goûtée par les patrons, et aggravée, cette année, par l'arrivée d'Evo Morales à la présidence du pays.
«Le système est entré en crise», confirme Vicki Miller. Pour la coopérante, les karays jouent profil bas, craignant que l'Etat ne vienne étudier de trop près leurs douteux titres de propriété. «Les mauvais traitements sont de plus en plus rares», souligne le «grand capitaine» Marcelino Robles, lui-même chassé naguère de son village.
Mais les latifundistes savent également qu'il leur sera difficile d'être rentables sans leurs travailleurs corvéables à merci. Du coup, certains essaient de vendre, d'autres «de se débarrasser de leur communauté pour qu'elle ne réclame pas ses terres», s'inquiète Mme Miller.


Revoir la propriété foncière

Un danger, semble-t-il, compris par le gouvernement qui entend s'opposer à toute transaction foncière dans la zone. Un paquet de projets de loi déposé en juillet par Evo Morales prévoit aussi de relancer la révision cadastrale et de distribuer les terres usurpées aux communautés paysannes.
Patients, les Guaranis savent qu'«on ne change pas un pays en six mois», selon Marcelino Robles. A Itakuatia, on préfère insister sur un progrès encore inespéré il y a peu: une journée de travail chez le karay est maintenant rétribuée. Dix bolivianos (1 franc 50) pour dix heures de labeur. Une révolution.I

Note : * Prénom fictif.
1 Le Chaco ou Gran Chaco est une région partagée entre le Paraguay, le Brésil, l'Argentine et la Bolivie. Elle se caractérise par sa couverture forestière, ses températures élevées et sa sécheresse.
2 Grand propriétaire terrien.
Ce reportage a été réalisé lors d'un voyage de presse organisé par la Croix-Rouge suisse


Posted By: PEDRO

Posted On: Nov 2, 2006
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SI

SI CLARO GRANDES, NO

SEGURAMENTE QUE TODOS SON GRANDES,

Y TU ORSON ERES EL REY DE TODOS ESTOS ,

ERES " EL REY DE LOS HUEVONES "


Posted By: Orson chileno

Posted On: Oct 31, 2006
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Gran Manuel

Orson chileno:

Grande Manuel!!

Un placer saber de tí!!
Tienes razón,estos indiorantes repiten las mismas huevadas que un grupúsculo dice en un pasquín de mala muerte auspiciado por los de extrema de siempre,son los fracasados de ayer ,de hoy y de siempre!
Gracias por tu nota y que bueno que estes prsente
Un abrazo Gran Chileno Manuel!!!
Orson chileno

VIVA CHILE Y LA HERMANDAD ENTRE SUS COMPATRIOTAS!!!


Posted By: MANUEL

Posted On: Oct 31, 2006
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PARA MI AMIGO ORSON

ORSON:
ESTA ES UNA RESPUESTA DE UN BOLIVIANO A OTRO, TE DARÁS CUENTA A CABALIDAD, COMO SE TRATAN, VE AL INICIO DE ESTE FORO, SOBRE LA ASAMBLEA CONSTITUYENTE, COMO SE TIRAN MIERDA ENTRE ELLOS MISMOS, EN TODO CASO, AL LECTORAZO A QUIEN TÚ LE RESPONDES, ES TEMA SACADO DE "GRANVALPARAISO", QUE TAMBIEN ESTÁ EN ESTA PÁGINA BOLIVIANA, A QUE PREOCUPARSE ORSON, EL QUE ESCRIBIÓ EL ARTÍCULO, COMO EL 99% DE LOS QUE OPERAN GRANVALPARAÍSO, SON TIPOS PÁRIAS, NO ENCAJAN EN NINGUN PARTE, PERO TIENEN AL DE DINERO PARA CREAR UNA PÁGINA, DE ALLÍ SE ALIMENTABA NUESTRO GRAN AMIGO PEPO,
SALUDOS ORSON




Posted By: Nuevo

Posted On: 25 min, 46 sec. ago
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Viejos mitos raciales alimentan el odio entre cambas y collas

Las elites de Santa Cruz buscan la independencia de su región, rica en gas y petróleo, opción rechazada por el resto del país

RAMY WURGAFT. Enviado especial

STA. CRUZ DE LA SIERRA.- Los hombres que trataban de ganar la orilla opuesta del río Yaverá, para desaparecer entre los cañaverales, eran de baja estatura, piel cobriza, pómulos salientes. Si se les comparara los petroglifos de Machu Pichu, resultarían idénticos a los antiguos señores del Imperio de los Inca. La fisonomía de sus perseguidores era la de la raza caucásica: espigados de tez y ojos claros, pelo rubio o castaño. A los primeros se les conoce en Bolivia como collas, a los otros como cambas.


El incidente se produjo cuando los hombres tocados con chuyos, el gorro de lana de los pueblos andinos, trataron de ingresar en Santa Cruz de la Sierra, bastión de los cambas. Los collas que habitan en todo el territorio, incluida la misma Santa Cruz, intentaban llegar hasta la Municipalidad para entregar un pliego de peticiones entre las cuales destacaba la redistribución de los grandes latifundios que están en manos de los colonizadores cambas. Se acercaban al letrero que dice «Bienvenidos a Santa Cruz, Tierra del Sol», cuando un piquete de las Juventudes Cruceñistas se les vino encima con bates de béisbol y manoplas de acero.

Los rubios molieron a golpes a los morenos, muchos de los cuales tuvieron que ser hospitalizados. Esta agresión pone de relieve la hostilidad que existe entre unos y otros que se diferencian no sólo por el color de la piel sino también por el nivel de ingresos y educación. Las clases medias y altas de Santa Cruz son las más prósperas mientras que el 80% de los collas vive bajo el nivel de la pobreza.

El 70% de los cambas tienen estudios superiores, un grado de instrucción que sólo obtiene el nueve por ciento de los collas.La así llamada guerra del gas, que estalló en octubre de 2003 a raíz de la demanda de los sindicatos obreros y campesinos de nacionalizar los hidrocarburos, exacerbó los odios que permanecían latentes. La mayoría de los yacimientos gasíferos y petrolíferos se encuentran en la llamada medialuna boliviana, un territorio que se extiende entre Tarija, en el sur, hasta el departamento norteño de Pando. Santa Cruz es el núcleo de esta región y marca su sello sobre las aspiraciones de las elites. En el caso que nos ocupa, los cambas estaban a favor del proyecto de exportar el gas a través de un puerto chileno.

Aparte de las ventajas económicas que vislumbraban, los cambas no tenían inconveniente en que el país de enlace con los mercados de México y California (EEUU) fuese Chile, pues sienten una afinidad no expresada con aquellos vecinos más «civilizados», a su juicio, que con los habitantes de La Paz, en su mayoría producto del mestizaje entre collas y españoles. La aristocracia camba es de origen alemán y croata: por ello en boca de los collas y quechuas, otra de las etnias originarias de Bolivia, croata se ha convertido en sinónimo de oligarca, empresario o represor. En otras palabras, en la encarnación de todos los males y de la subordinación centenaria del indígena al hombre blanco. El mutuo rencor fue creciendo desde que el Comité Cívico de Santa Cruz resolvió declarar la autonomía de este departamento, que además de los hidrocarburos, es rico en cultivos agrícolas como la soja y en frutos tropicales que se exportan a Europa y EEUU. Esta resolución enardeció los ánimos de los sindicatos obreros y campesinos y de los movimientos étnicos asentados en La Paz, Oruro, Cochabamba y Potosí. La paliza anteriormente referida que sufrieron los manifestantes en el bastión camba, convenció a los líderes collas que había llegado el momento de actuar. En El Alto, ciudad vecina de La Paz, se reclutaron voluntarios para trasladarse a Santa Cruz a vengar el agravio. Entre 15 y 20 camiones, atiborrados de varones armados con horquetas, quimsa huasanis (el látigo que utiliza el colla tanto para arrear sus llamas como para pelear en sus riñas) salieron rumbo al Oriente y tendieron un cerco en torno a los blancos edificios, las avenidas arboladas, los restaurantes y hoteles de lujo de la próspera urbe santacruceña. Sólo la intervención del Ejército impidió el enfrentamiento, pero ambos bandos prometieron ajustar recientes y antiguas cuentas.

La más reciente es ese anhelo independentista camba que convertiría a Bolivia en un conjunto de cantones en que a los collas les corresponderían las tierras áridas del Altiplano y las minas de Potosí que entre los siglos XVI y XVII llenaron de plata las arcas de España y que hoy sólo producen metales baratos y escoria.Las antiguas cuentas se remontan a la década de los 40, cuando el presidente Mamerto Urriolagoitía repartó las tierras más fértiles de la Ceja de las Amazonas, donde hoy anida Santa Cruz, a los inmigrantes europeos de los que descienden los cambas.

A medida que los santacruceños tomaban conciencia de su superioridad tecnológica y para algunos racial, resucitaba en los collas el espíritu combativo de sus ancestros incas. El apelativo de colla proviene del Collantinsuyo, una de las cuatro provincias en que estaba dividido el imperio que tenía su centro en el Cusco (Perú).Así como Guillermo Drasevic aspira a separarse de la retrasada Bolivia altiplánica, Felipe Quispe, líder del Movimiento Indígena Pachacuti (MIP), pretende resucitar el Collantinsuyo, estado donde nadie pasa hambre, similar al que según las crónicas, edificaron Manco Cápac y Tupac Yupanqui. Ambas pretensiones están impregnadas de utopismo y de intolerancia.

En un mundo como el de hoy no hay cabida para reinos taifas, cimentados en el orgullo racial y en la ignorancia.



Posted By: Orson chileno

Posted On: Oct 30, 2006
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para el turista quechua e indiorante

Orson chileno

Cuando se miente y se come pescado hay que tener mucho cuidado!!
Que un 40 o 60% de los chilenos son pobres es una mentira gigantesca!!!

Indio huevón,turista boliviano de pacotilla,andate a tu paisito a mirar como las indias defecan en tu La Paz histórica,anda a ver como un pobre chileno tiene hasta celular y TV gigante,un auto antiguo aunque no tenga una vivienda grande,anda a ver como los niños van a la escuela y almuerzan y se educan gratuitamente,mira las postas hospitales,estadios,comisarías,centros comerciales hasta en los barrios mas pobres
Pregunta por Bolivia.....
No me hagai reir pobre ave,resentido e ignorante,si CHILE tuviera 60% de pobres entonces habría que decir que a Bolivia habría que llevar algunos millones para que quedaran un 100 % de pobres porque ahora hay un 98 de miserables!!!!!!
PERO LA MISERIA MÁS GRANDE DE BOLIVIA ES LA MISERIA ESPIRITUAL E INTELECTUAL COMO LA TUYA!!!

Por que mejor no te vai a la chucha!!??

Orson chileno

VIVA CHILE GRANDE Y CRECIENTE!!!


Posted By: turista y lectorazo

Posted On: Oct 29, 2006
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CUICO CIEGO PERO NO COJUDO

La mayoría silenciosa en la ruidosa opulencia
Un país a lo pobre


Las cifras son tozudas. Un 60% de los chilenos son pobres o extremadamente pobres. Mientras tanto, la banca registra un récord histórico de ganancias en lo que va del año. Son las paradojas de este Chile segregado.



La Nación


Betzie Jaramillo

Hay un hombre que se instala en el paseo Huérfanos entre los vendedores ambulantes de todo tipo de falsificaciones y con unos cuantos puñados de migas atrae a las palomas. Cuando tiene unas cuantas a su alrededor comienza a vocear: “Tres por mil, tres por mil”. No vende, pero alguna moneda le cae por lo simpático. Él pertenece a ese 20%, o sea uno de cada cinco, de la población que vive en la extrema pobreza, o grupo E, como prefieren llamarlo para que no suene tan fuerte. Si se le suma el casi 40% que pertenece a la clase baja, grupo D, nos da que la mayoría de los chilenos viven rozando o definitivamente hundidos en la pobreza. Feroz contraste con los ocho mil dólares de renta per cápita.

Esta mayoría sólo se puede advertir por el resto –un 21% de nivel medio bajo (C3), 15%, medio (C2) y sólo un 6,2% alto (ABC1) (datos de Corpa Estudios de Mercado)– cuando la televisión convierte sus vidas en espectáculo y las cámaras intrusas muestran lo minúsculo de sus casas, el hacinamiento, los catres al lado de la cocina y de los bidones de parafina. Porque este sistema segregado hace que la mayoría de las veces ni siquiera se rocen los distintos mundos chilenos. Pero la crónica policial de los telediarios los muestra a diario.

La banca, que esta semana ha presentado un récord de utilidades entre enero y septiembre, con unas ganancias de 1.303 millones de dólares, lo que equivale a casi 700 mil millones de pesos, anunció al mismo tiempo que pretende repartir tarjetas en los sectores de bajos ingresos. Pero seguramente no serán para los D y E, que permanecerán excluidos del sistema financiero y que ni siquiera pueden firmar un “chirimoyo”. Son los C3, el 20% la población, que suelen tener tarjetas de crédito de supermercados y casas comerciales, donde ha puesto sus ojos la banca. Porque la realidad es que sólo el 20% de la población tiene una cuenta corriente y tarjetas de crédito bancarias.

EXPLOSIÓN DE “COLEROS”

Un paseo por Los Morros en San Bernardo es un viaje a esa mayoría que vive en casas Serviu, donde la principal remodelación son las rejas y alambres de púas con que se protegen, ¿de ellos mismos? Un hombre tapa los hoyos de la calle a cambio de las monedas que le dan los automovilistas, un carro vende completos a 200 pesos, precio que en Santa Rosa, a la altura de la comuna de San Joaquín, llega a 350, y en el centro, en el Dominó, el más barato vale mil pesos. La pizarra de un minimarket de Los Morros informa de precios por cuartos de kilo y anuncia oferta de cogotes de pavo. Es día de feria, que en su mayoría son “coleros” que venden cualquier cosa vieja en el suelo de la vereda. Pero no alcanza las dimensiones de la feria de Peñalolén, donde tras los feriantes oficiales, los vendedores informales extienden sus trapos hasta el infinito por el laberinto de las calles interiores. Y es que ser “colero” es una solución de urgencia para obtener algunas “lucas” para una mayoría que vive a salto de mata, trabajando a veces sí, a veces no. Porque la mayoría de los trabajadores chilenos, un 80%, son contratados por las Pymes, que sobreviven empleándolos por cortos períodos de tiempo.

Un estudio del Centro de Investigación Laboral y Previsional de la Universidad de Chile afirma que el 47% de los cotizantes tiene contratos temporales. Y un tercio del total no dura ni un año en su puesto, lo que lo excluye de cualquier derecho a indemnización o a seguro de desempleo. Éstos son privilegios que se lleva el 20% más rico, los que pertenecen al quinto quintil y que consiguen el 66% de las indemnizaciones por años de servicio. Estamos hablando de los que llegan a firmar un contrato, porque la informalidad y los “pololos” de los “medios pollos” son lo que para la olla en las familias. Quizás por eso, en los estudios previos para elaborar la nueva ficha CAS, una de las propuestas, o críticas, es que “no queda claro qué se entiende por trabajo”. A ellos no les llega, hasta ahora, el beneficio de los altos precios del cobre, como no sea para robarlo. De 1.700 pesos el kilo el año pasado a los 2.700 que hoy ofrecen pagar los talleres en Los Morros, y que ha provocado una ola de robo de cables de cobre telefónicos y eléctricos y que ya tiene un saldo mortal de 26 electrocutados.

SER POBRE ES MÁS CARO

El sistema es tan perverso que precisamente la vida para los pobres es más cara. Unos cuantos ejemplos. Para empezar el sistema impositivo, basado en el IVA, que es de chincol a jote del 19% y representa el 40% de todo lo que recauda el Estado y que se paga con cada marraqueta, con cada litro de leche, con cada kilo de papas, sea rico o pobre el que lo compre. Lo mismo pasa con la energía, donde para los más ricos el gasto en electricidad representa menos del 1% de sus ingresos, a pesar de tener un consumo muy superior. En el caso de los pobres es del 10% en Santiago y hasta el 20% en la Región de Los Lagos, según dijo a “El Ciudadano” el director del Programa de Estudios en Energía de la Universidad Austral, Miguel Márquez. O como la familia Véjar Urzúa, protagonista del artículo de Antonio Valencia de La Nación en el Día Mundial por la Erradicación de la Pobreza (18 de octubre), que en luz, agua y gas se les van unos 38 mil pesos, y los ingresos familiares son de 120 mil. El gas es lo que más caro les sale, unos 20 mil, porque sobreviven con una microempresa de pasteles. En educación, lo mismo. Los pobres, a pesar de ir a colegios públicos, deben dedicar un 15% de sus ingresos en uniformes, transporte y útiles. Para los más ricos, esto baja al 11%, porcentaje en el que se incluyen las mensualidades de hasta 200 mil de los exclusivos colegios a los que envían a sus hijos.

Los Véjar Urzúa puede ser un ejemplo de familia que pertenece a ese 60% (E y D). Los padres tiene 48 y 50 años y tres hijos que van de los 28 años a los 20, y cuatro nietos, a los que se añade Brian, un huérfano de 12 años al que han acogido. En total, 10 seres humanos que se amontonan en una casa de poco más de 30 metros cuadrados en San Ramón. Víctor, el padre, está enfermo, por lo que ya no es el proveedor. Esta responsabilidad recae sobre Brígida, que hace funcionar su amasandería con la ayuda de sus tres hijos cesantes, de los que dos son mujeres y madres solteras. Es lo que diferencia a Brígida de sus hijas. Ella se casó con Víctor, pero sus hijas no pasaron por el Registro Civil con los padres de sus hijos. Por eso sus nietos son parte de ese enorme porcentaje de niños (más del 50%) que nace fuera del matrimonio, y su destino depende exclusivamente de sus madres y abuelas. “Porque no se trata sólo de pobreza material, sino de pobreza humana, ciudadana, que no les permite proyectarse ni siquiera para formar un hogar propio”, dice el Premio Nacional de Historia Gabriel Salazar. De ahí tanto “guacho” y hombres pobres que no se sienten capaces de asumir responsabilidades más allá de su propia subsistencia. Por eso, cuando Mideplan sometió a discusión la nueva ficha CAS también se comentó que “falta claridad en el concepto de familia”, o sea que no sabemos si los Véjar Urzúa son una familia o tres, si se tiene en cuenta que las dos madres solteras que viven con ellos son también familias aparte.

MUJERES EXPLOTADAS, HOMBRES MARGINADOS

Gabriel Salazar destaca también la feminización de la pobreza. “Ellas son ahora las explotadas, con la mayor precariedad, son temporeras, sirvientas, trabajadoras de los packaging en frigoríficos. Los hombres, que han perdido el privilegio de ser el rey de la casa, el proveedor, para pasar a engrosar la marginalidad”. Y a la pérdida del rol se añade lo que lleva consigo la marginalidad: separaciones, infidelidad, alcohol y drogas, que los lleva a perder incluso su identidad sexual, ya que por unos pesos para droga se prostituyen con otros hombres. “Es la crisis de la masculinidad en los sectores populares, donde los niños no encuentran modelos a los que imitar o querer. Este empeoramiento de la condición del hombre está detrás de la gran violencia que ejercen sobre las mujeres”.

Pero Gabriel Salazar se resiste a pensar que los pobres estén condenados por siempre y destaca que son precisamente ellos los que han construido este país. “Son los rotos los que han ganado las guerras, los que han creado la cultura chilena, incluido el 18, la cueca, las ramadas, aunque ahora sean una parodia de lo que ellos inventaron”. Y siguen creando cultura, aunque esté al margen de la industria, sobre todo con la música. “Básicamente son los jóvenes de los barrios, con su fusión de rock, hip-hop, pero con una lírica propia con profundas raíces sociales. Sus tocatas, sus recitales, son eventos con un impacto cultural y político”. Los tiempos están cambiando, y los jóvenes tienen ahora como referentes a los mapuches o los atacameños. “Nosotros andábamos detrás de los obreros, pero ahora son los indígenas los modelos para los jóvenes. Y hoy se escuchan más trutrucas que antes”. El propio pueblo mapuche, el grupo más pobre entre los pobres, está cambiando. “Por primera vez se habla de intelectuales mapuches, que han viajado y estudiado y que forman parte de las estructuras de poder. Los lonkos y los machis ahora están detrás de los werkenes, los líderes, que son casi todos jóvenes. Es un cambio sin rupturas. Muy interesante”.

Y cree que la rebelión de los pingüinos forma parte de nuevos movimientos que vienen de abajo. “Son la punta del iceberg”, dice Gabriel Salazar. Si bien ahora no tienen derecho al voto, porque aún son muy jóvenes, ellos serán mayores de edad en las próximas elecciones. Y como se les ocurra inscribirse en los registros electorales –cosa que hasta ahora no han hecho los dos millones de jóvenes, sobre todo de bajos ingresos, que se abstienen de participar con su voto–, los políticos tendrán que tenerlos en cuenta. Votos son votos. Y así se cocina la receta de “Chile a lo pobre”, donde con un poco de carne (humana), cebolla para los sentimientos y huevos para echarle valor a la vida, el país se va construyendo con los de siempre: los pobres.



Posted By: CHILENO

Posted On: Oct 28, 2006
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FELICIDADES CAMBAS

FELICITO A TODOS LOS CAMBAS DE BOLIVA QUE QUIEREN SEPARARSE DE ESE EDIONDO PAIS, SANTA CRUZ ES UNA GRAN NACION QUE NO MERECE ESTAR EN BOLIVIA, DEBEN SEPARARSE LO MAS PRONTO POSIBLE DE BOLIVIA NOSOTROS LOS AYUDAREMOS CUENTAN SIENPRE CON NOSOTROS HERMANOS CRUCEÑOS, EN CASO QUE QUIERAN AGREDIRLOS AQUI ESTE EL PODERIO MILITAR CHILENO PARA PROTEJERLOS UN CRUCEÑO ES SIEMPRE RECIBIDO CON LOS BRAZOS ABIERTOS EN CHILE ASI COMO UN CHILENO ES RECIBIDO DE LA MISMA FORMA EN SANTA CRUZ

VIVA SANTA CRUZ Y CHILE UNIDOS POR SIEMPRE NACIONES NOBLES


Posted By: Orson chileno

Posted On: Oct 25, 2006
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para indito travesti que trabajaba en Recoleta

Orson chileno

Indito Alguno:

Aunque te duela, mi garganta es larga porque tiene capacidad, esa adquirida geneticamente con los antepasados con estructura organica de buena calidad,mis abuelos vivieron todos sobre los 90 años y dos de ellos fueron al médico.... pero fallecidos ,ni un resfrío!!Murieron de viejos,como el bisabuelo Marcial que combatió en la guerra del Pacífico en el Cazadores a caballo y con sable en ristre devolviendo la tierra a la Patria Chilena!!

Eso de la Recoleta no lo sabía,hoy averigué y supe que hay unos depravados bolivianos travestis que usan sus gargantas en acciones de homos que son,en realidad tu conocimiento es profundo acerca del tema y debe ser que lo has vivido con plenitud!!
Prefiero mi vida de hombre pleno en todo sentido,con mujeres e hijos, a la tuya y tus depravaciones por ti relatadas.
Hazte un examen con tu ginecólogo ,no ha de ser que estes contaminado con el AIDS
CHILE no dará salida al mar a tu paisito y ..el Perú ???
Tampoco!!!
Menos por el Paraguay ahora!!

Con Orson no puedes indito acomplejado!!!

Orson chileno

VIVA CHILE GRANDE!!!


Posted By: ban ban

Posted On: Oct 23, 2006
Views: 1601
RADIOGRAFIA DE LAS ENCUESTAS

Espejito, espejito: cómo somos los chilenos

Cuando nos describimos a nosotros mismos, se diría que somos un pueblo de individuos amantes de la verdad, respetuosos y tolerantes, lo que tiene muy poco que ver con la realidad


Guillermo Cortés Lutz, profesor, Copiapó
GEA, Grupo de Estudios de Atacama
(11/10/06)

ME PARECE QUE no es difícil seguir profundizando y escarbando en el ser nacional, el ser jaguar. Tal vez lo más complicado de un análisis como éste es conseguir ser empático para poder penetrar la coraza que significa la auto percepción, es decir la mirada que cada cual tiene de sí, lo que es mirarnos el ombligo o sentir que somos el centro del mundo, ignorando la riqueza que existe más allá de nuestra miope percepción y de nuestras limitadas fronteras.

Quedémonos sólo con algunos hechos, producto de nuestro yo, y su reflejo en nuestra conducta. Primero, nuestra concepción de cómo actuamos y como siempre decimos la verdad o cómo decimos las cosas tal cual ellos son, a la vez que actuamos respetuosa, asertiva y justamente con lo demás:

- Tú “sabís” que yo llego y hablo, tú me “conocí”, yo no tengo pelos en la lengua; “voh sabí” que yo no tengo nada que esconder, así que llego y las largo. Y cómo no volver sobre el respeto a los demás. Yo no soy como ese gallo que tú “sabís” que es un arrastrado. Pa` qué te cuento, si ese gallo ha llegado donde está fue puro chupando las patas (también eventualmente puede haber tocado corneta, etc.).

Tal vez podemos encontrar la variante: “ese gueón llegó ahí gracias a que se arrastró con todo el mundo, es un chupamedias y apitutado”.

Pero el respeto del jaguar es máximo cuando se refiere a las mujeres. “Esa tonta ha logrado subir en la pega porque ¿“hay cachao” las minis que usa, y los escotes?, ¡si anda mostrando todo! Pero ¡cómo no le va ir bien .. si se acuesta (o es la amante) del gerente o del jefe!” O irrumpe nuestra envidiosa vena racista: “¿cómo lo van a subir de cargo si en un negro picante?”; o el socorrido respeto al esfuerzo y superación personal: si el título se lo regalaron, pero si esa mina estudió en la noche no más, si en ese instituto están regalando los títulos, si esa universidad “vos sabís” que es re penca, por eso se metió ahí”.

Parece irreal pero en el Chile actual, lo comprobamos, somos gente que siempre dice o se acerca a la verdad, somos asertivos y sobre todo, respetuosos de los demás.

Ahora veamos un poco nuestra agresividad e intolerancia. Lo primero, ¿qué duda cabe?, está absolutamente bien porque ser agresivo se confunde con ser choro y macho, y eso sí que es un mérito y una virtud, por lo tanto, no hay mucho que decir sobre esta conducta. Ahora sí soy capaz de pegarle a los otros y soy matón, mejor todav.

Pero existe una condición típica del ser nacional, lo que es necesario para ser verdaderamente chilenos y por ende, jaguar: ser vivo o vivaracho. El profesor Patricio Flores lo ha llamado “la cultura del vivo”. Esta actitud o seña casi genética se aplica a todas las aristas de la vida nacional: significa desde pasarme delante de treinta tontorrones que hacen la cola del banco y cobrar primero mi cheque, hasta ser vivo al manejar y atravesar con luz roja cuando nadie me ve. Sin duda, alguien dirá que exagero, y tendrán razón, pero que esta cultura o conducta genética jaguariana existe, existe.

Al subir al colectivo, y después de recorrer 10 o 12 cuadras, “páguese, pero sólo tengo 20 mil pesos”. “En cuanto se dio vuelta el vendedor yo metí la alcachofa a la bolsa y los pavos no se dieron ni cuenta”. “No, yo nunca compro cigarros, y me voy al pecheo y los jiles siempre convidan”. “No, yo en cuanto puedo me robo los lápices que ponen en los bancos, si pa` eso los dejan”. “No, poh, ¿no “veí” que yo no tengo tiempo, así que me paso los discos pare, total nunca hay pacos?” “Chi, si las reglas del tránsito son pa` saltárselas. Yo con copete es cuando manejo mejor. Yo le meto la pata no más y que los otros autos se hagan a un lado”.

Esta subespecialidad de vivos al conducir conforman tal vez una de las lacras más execrables, idiotas, estúpidas e infelices de Jaguarilandia, ya que han provocado miles de muertes y lesiones para toda la vida a otras persona y sus familias, pero ellos son vivos. Para esta subespecialidad vaya mi mayor desprecio.

Pero dentro de la cultura del vivo el jaguar ha llegado a estadios superiores. Así es como apareció la cultura del súper vivo, los verdaderos vivos, los de cuello y corbata, lo más amenazadores, los que escamotean las imposiciones de sus pobres trabajadores, los que hacen negocios a futuro, aquellos que contratan a la gente sólo hasta diciembre para no pagar vacaciones, esos sí que son vivos. Están los que disfrutan de noticias de primera mano y gracias a sus posiciones de poder hacen pingües negociados, los vivos que luchan para que el sueldo mínimo sea un poquito menos o, como se dice hoy, más flexible, ellos sí son maestros jaguares.

Capacito que lo anterior no refleje en absoluto la realidad, pero seguiremos indagando para algún día poder reconocemos en nuestra imbecilidad


Posted By: el hocicon

Posted On: Oct 21, 2006
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pitecantropus erectus ¿mono o hombre?

LA PREGUNTA DEL MILLON ¿SABEN CUAL ES EL PaIS QUE CON MAS PEAJES (LIMOSNEROS) EN LAS CALLES?



Posted By: ALGUNO

Posted On: Oct 21, 2006
Views: 1576
ORSON PERVERTIDO

YA BUENO NO TIENES LA GARGANTA CORTA, SINO QUE TU GARGANTA HISPANO EUROPEA ES LARGA, PODRAS SEGURO TRABAJAR COMO TRAGA SABLES DE TANTA PRACTICA QUE DEBES DE HABER TENIDO EN TU VIDA NOCTURNA EN LA RECOLETA.

HABIAS SIDO GOLOSO.


Posted By: Orson chileno

Posted On: Oct 19, 2006
Views: 1551
para el indio Alguno,un inferior

Orson chileno

No tengo la gargante corta,es normal,no es de indios ,es hispano europea como yo,la tuya será corta,pero mas corta es tu cabeza,a eso se le llama ser tonto o como se dice HUEVÖN,en tu caso,a la vela y con motor también,lástima que no tengas mar para navegar tu huevonismo y por eso navegas en internet,mar ???no lo tendrás nunca!!!

Para el indito resentido e inferior alguno
Orson chileno

VIVA CHILE GRANDE!!!


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